Le Belem arrive à Marseille le vendredi 19 avril et sera visitable à quai tout le week-end. Son appareillage est prévu le mardi 23 avril à destination de Sète. Si les conditions sont clémentes, la Flâneuse ira à la rencontre du trois mâts à sa sortie du Vieux-Port et naviguera bord à bord autant qu’il sera possible le long de la cote bleu.

Après l’Hermione en avril 2018, le Belem offrira lors de cette navigation de belles images et de belles émotions à tous les équipiers.

Embarquez à bord pour ce moment exceptionnel.

Réserver maintenant votre place en cliquant ici >

Le Belem, trois-mâts à phare carré et coque en acier est le dernier des grands voiliers de commerce français du 19ème siècle encore naviguant.
Une aventure maritime qui dure depuis près de 120 ans en ayant vécu pas moins de cinq vies, changé trois fois de nationalité pour finir par retrouver le pavillon tricolore de ses origines, trompant la mort, survivant là où des milliers d’autres voiliers, plus grands, plus puissants, plus neufs, ont disparu à jamais…Le Belem est protégé par sa bonne étoile.

 

Le Belem vers 1900, représentation par Adam

Le Belem du nom du comptoir de commerce au Brésil est mis à l’eau à Nantes par l’armement Denis Crouan Fils, après 6 mois de construction dans les chantiers Dubigeon à Chantenay sur Loire. Il doit servir au transport de marchandises. Les ingénieurs de Dubigeon mettent au point un navire relativement petit, élégant, rapide mais robuste, qui peut transporter jusqu’à 675 tonnes de chargement. Sa ligne vaut au Belem, dès sa naissance, le surnom de « yacht » de l’armement Crouan. Il porte un équipage de 13 hommes. Sur sa proue, la devise « Ordem e Progresso » est celle du Brésil.